Eglise Saint-Nicolas  Marcigny 71

Un peu d'histoire

SAINT_NICOLAS

St Nicolas Damiron?

Toujours à la recherche des trésors de Marcigny, la question se pose, une statue en pierre de Saint-Nicolas à été trouvée dans le musée, sans être répertoriée. En parcourant les bulletins « Les Amis des Arts « Société d‘études du Brionnais je lis ce qui suit

En janvier 1936 la société « les Amis des Arts de Marcigny et la région » prenait jour elle fut la continuatrice de la Société d’Études du Brionnais voulant sauver de l’indifférence et de l’oubli une œuvre qui mérite de vivre et de prospérer. Créer en 1913 et due à l’initiative de MM Ginet et Derost la « Société d’Études du Brionnais » s’était donné pour objet « l’étude du Brionnais et la conservation de ses monuments ;

Sur le bulletin de janvier juin 1937 nous pouvons lire :

Monsieur Damiron est venu visiter la Tour du Moulin et le Musée auquel elle sert de cadre incomparable. Il n’a pas caché sa surprise et sa satisfaction de trouver notre Musée aussi riche en souvenirs et aussi bien organisé.

Cette satisfaction n’a pas été purement platonique, mais s’est traduite immédiatement par des dons de pièces nombreuses, extrêmement intéressantes et rares.

Le conseil d’administration du Musée prie M Damiron d’agréer ses très vifs et bien sincères remerciements.« Les Amis des Arts « lui garderont toujours une reconnaissance profonde pour l’élan nouveau qu’il vient de donner à l’œuvre qu’ils ont entreprise.Au premier étage de la Tour, la salle des sculptures  s’est enrichie de pièces rares et remarquables, en particulier d’un rétable et d’une pierre tombale, ainsi que d’un  Saint-Nicolas,  dons de M Damiron qui font l’admiration des archéologues.

Ce Saint-Nicolas n’est-il pas celui non répertorié ?

Les fresques de l'ancienne église du prieuré

Dans la cour attenante à l’ancienne maison de la prieure (maison paroissiale), sur les murs qui restent de l’ancienne église du prieuré, peints à la fresque, décorant la profonde abrasure d’une baie romane, deux médaillons d’environ 0,50cm de diamètre, l’un effacé, l’autre représentait le buste d’une sainte, la tête vue de face, la chevelure tressée couronnée d’un petit diadème, la dalmatique est brodée d’ornements et de perles ; Sur les côtés de l’auréole une petite palme et les trois lettres FLO en petites capitales, indiquent l’effigie de sainte Fredoline, honorée comme martyre.   (Bulletin société d’Études du Brionnais N°3 décembre 1924)

Fresque en arrondi
Vue générale

Les mosaïques de Saint Apollinaire

Les mêmes détails dans l’ornementation du costume se retrouvent aux mosaïques de Saint Apollinaire de Ravenne dans la procession des 22 vierges

Vierges

Le triptyque de Marcigny

Triptyque Marcigny

Triptyque de Notre-Dame-Abbesse de Marcigny Peinture sur bois au XVe siècle par les moines artistes de Cluny

Trois scènes constituent ce triptyque conservé à l'hôpital de Paray-le-Monial et provenant vraisemblablement du prieuré de Marcigny. 

A gauche, la Visitation représente la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, alors enceinte de Jean-Baptiste. Un groupe de trois personnages observent les deux saintes femmes. Un village entouré de murailles apparaît à l'arri§re-plan au pied de montagnes. Deux détails ajoutent du pittoresque à la scène et révèlent une influence flamande. La femme lavant son linge aussi grande en taille que le mur du rempart et l'anecdotique représentation des clés reliées à une bourse comme évocation du voyage de Marie.  

Le panneau central dépeint la mort de la Vierge Marie, entourée des onze apôtres, est étendue sur son lit. Un cierge lui est tendu. Un des apôtres présente l'encens tandis qu'un deuxième agenouillé au premier plan tient un livre ouvert. La scène se déroule dans un édifice à colonnes.

Sur le panneau de droite, l'Assomption de la Vierge présente Marie soulevée de terre et emmenée au ciel par quatre anges. Les apôtres en partie basse lèvent le regard vers le ciel. L'atmosphère du paysage au centre de la scène évoque le premier panneau.

 

Pierre charles comte reception of the boy king

Réception du garçon roi

Ce tableau peint par Pierre Charles Comte, né à Lyon le 23 avril 1823 et mort à Fontainebleau le 30 novembre 1895, est un peintre français.

Il représente Sainte Raingarde sur le seuil de l'église, acceuillant son fils le futur Pierre le Vénérable,

Les armoiries sur le vêtement de l'enfant sont celles de Semur-en-Brionnais.

Raingarde mère de Pierre le Vénérable, neuvième abbé de Cluny, et de cinq autres enfants religieux, dont Héracle de Monboissier, archevêque de Lyon. 

Elle obtint du vivant de son mari, la permission de rentrer au couvent une fois les enfants élevés. Hugues-Maurice III de Monboissier mourut à son retour de Terre Sainte.

Elle entra au Prieuré de la Sainte-Trinité de Marcigny-lès-Nonnains, vers 1114 ,  et prononça ses vœux. C'est avec la plus grande humilité, sans souci vis-à-vis de ses origines qu'elle accomplit les tâches qui lui incombaient comme une simple servante. Etablie cellerière, elle remplit sa mission avec prévoyance, patience et charité, s'appliquant à satisfaire les besoins de chacune des sœurs en particulier.

                                                                                    

 

 

Fenêtre entière
Phylactère et écusson

L'Office du tourisme

Face à l’église Saint Nicolas, l’office du tourisme ancienne habitation construite au XVIème siècle qui a gardé tous les caractères du XVème.  

A l’une des fenêtres du premier étage, sous l’entablement court un long phylactère (élément graphique permettant de placer le texte)  portant sur une seule ligne, en minuscules gothiques cette inscription:

Fiat volontas tua domine super nos quem admodum speravimus in te : In te domine speravi non confundar in eternam

Seigneur que ta volonté soit faite sur nous, parce que nous avons mis notre espérance en toi : Seigneur j’ai espéré en toi et je ne serai pas confondu dans l’éternité

Dans la partie supérieure de la fenêtre, à la hauteur des bras du croisillon du meneau, aujourd’hui disparu, sont gravés les monogrammes du Christ, de la Vierge et de Saint-Joseph.

Dans un petit cartouche au-dessous du phylactère se voit le millésime 1551

Sur l’ancien plan de la ville dressé vers le milieu du XVIème siècle recopié vers 1768 fourni de nombreux et intéressants documents. Le premier possesseur de cette maison fut Denis Drouin (Drouyn), en élevant son habitation il l’avait mise sous la protection de Jésus Marie Joseph, ce qui était d’un usage fréquent au moyen âge, en y ajoutant le verset tiré des psaumes de David.

 
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