Eglise Saint-Nicolas  Marcigny 71

Dernières nouvelles

Travail de recherches de la présidente, suite à la demande d'inscription de Marcigny sur la liste du patrimoine Mondial,,Cluny et les sites Clunisiens

MARCIGNY NOMMÉE « FILLE BIEN AIMÉE DE CLUNY »

Sans Cluny et sans Saint Hugues la ville de Marcigny n’existerait probablement pas, ou du moins, ne serait qu’un des nombreux petits villages des bords de Loire tels Artaix, Baugy, ou Vindecy.

Ce n’était, en effet avant le XIème siècle, qu’une simple bourgade de pêcheurs. Or en 1056, Saint Hugues, grand abbé de Cluny y fit construire, un couvent grâce aux libéralités de son frère Geoffroy, seigneur de Semur en Brionnais.

Lui-même était né dans ce petit bourg de Semur, là vivait sa famille à laquelle il était resté très attaché, ses frères et sœurs, neveux et nièces, mais surtout sa mère, veuve depuis que son mari avait été assassiné par son gendre, l’irascible Robert, Duc de Bourgogne.
Quel meilleur asile que l’abri d’un couvent pouvait alors trouver Saint Hugues pour ces femmes lasses des embûches, de la vie de débauche que leur faisaient mener souvent leurs maris, frères ou parents, toujours en train de guerroyer ou de festoyer.

Aucun couvent, n’avait été prévu à l’usage des femmes dans cet Ordre (Clunisien) afin de leur permettre, de passer ou finir leur vie dans la prière et le recueillement.
Saint Hugues ne possédant aucun bien terrestre, c’est Geoffroy alors seigneur de Semur qui lui fit don de ses domaines situé à Marcigny.

Le couvent, dont la construction commença dès 1054, était destiné à recevoir 99 religieuses, que des filles de nobles familles, âgées d’au moins vingt ans, la 100ème étant la vierge Marie
On lui adjoignit un monastère de 12 moines venus de Cluny pour s’occuper des questions spirituelles et temporelles des religieuses. Ce couvent, le seul créé par Cluny à l’usage des femmes attire vite un grand nombre de dames de haute noblesse, les premières furent la sœur de St Hugues Hermengarde et sa mère Aremburge de Vergy. Vient ensuite Hélie de Semur sœur de ST Hugues, duchesse de Bourgogne pour expier les crimes et les violences de son parricide époux (Cluny au XIème siècle page 90)

Il est glorieux de pouvoir proclamer que jamais monastère n’a réuni à la fois autant de majestés accourues de tous les royaumes de l’EuropeLa bienfaisance et l’exactitude de la discipline donnèrent au couvent une grande réputation dans toute la chrétienté, et les familles les plus illustre de Bourgogne, d’Allemagne, d’Angleterre  et de, plusieurs diocèses de France et de l’étranger lui demandèrent des religieuses pour former chez eux des établissements semblables. Des colonies parties de Marcigny fondèrent des couvents organisés sur le modèle de la maison mère.

Le prieuré de Marcigny se distingue par la renommée toute spéciale dont il jouit. La communauté de Marcigny était vraiment la fille bien-aimée de Cluny, elle croissait et se multipliait à l’ombre de sa mère, et jusqu’en Espagne, Belgique, Angleterre (1)

C’est à partir de cette glorieuse époque Marcigny s’agrandit, attirée par la renommée du prieuré.

La Prieure dispose de sa propre juridiction, gère un grand nombre de biens et paroisses éloignés qui lui doivent redevance, décide du ban des vendanges, du fonctionnement du marché hebdomadaire, possède un étal important dans les halles. Une telle dimension nécessitant nombre de professionnels de toutes sortes, notaires avocats, médecins, artisans, commerçants, tacherons vinrent construire leurs échoppes à l’ombre du Prieuré et peu à peu on vit se former un bourg monastique, cette nouvelle citée aux siècles suivant va s’entourer de remparts et devenir une place forte (2)

DONNÉES HISTORIQUES

1052 Fondation d’un petit monastère bénédictin pour 12 moines par Geoffroy frère de St Hugues,

          actuellement occupé par le entre art contemporain Franck Poppert , reste de nombreux vestiges, un plafond peint (un toit pointu permet de le    situé (voir détails photographiques en fin d’ouvrage)

1056 Fondation du prieuré

          Édification de l’église du prieuré (sur le modèle de celle d’Anzy le Duc)

          Consacrée aux St Pierre et Paul, coupée en deux par une forte grille en fer séparant les religieux des religieuses. Un guichet permettait le

          passage de l’eau bénite et de la communion. Une  autre grille à l’usage des confessionnaux. 

CLUNY au 11ème siècle (-M.F CUCHERAT-) Macon 1856 (1) page 92

Si Marcigny nous était conté –( H ROBILLARD) -Micolon-Sagis Charlieu 1984- (2) page 56

1061 L’ordre régulier y est installé               
1081 Première dédicace de l’église priorale par Hugues archevêque de Lyon

          Construction de la chapelle Notre Dame, accolée à l’église priorale et réservée à l’usage des religieuses

1082 Consécration de l’église priorale et la chapelle Notre Dame par Odon de Chatillon, cardinal évêque

          d’Ostie le futur Urbain II. 

1094 Miracle à l’occasion de l’incendie du Prieuré

          Le feu s’éteint miraculeusement. (Vitraux de l’église St Nicolas Émile Bégule et François Balmet 1921)

1095 Visite de guillaume le conquérant à sa fille Adèle d’Angleterre

1100 Nouveau miracle au Prieuré

          St Hugues annonce à St Anselme de Cantorbéry venu le rejoindre à Marcigny la mort tragique de   Guillaume-le-Roux roi d’Angleterre, le jou

           même où elle se produisit

1109 Mort de Saint Hugues il laisse une chaleureuse et pathétique recommandation aux abbés de Cluny en faveur de Marcigny (Marcigny possède  

         une châsse comportant les reliques de ST Hugues (exposée à ce jour, lors de la Nuit des Églises)

1114 A la mort de son époux, Maurice-Pierre de Montboissier, Raingarde de Semur, mère  de Pierre le Vénérable, l'abbé de Cluny,

         entre au prieuré de La Trinité

        Un vitrail la représente : offrant le repas à la vierge Marie (Vitraux de l’église St Nicolas  Émile Bégule et François Balmet 1921) 

1120 /1130 Construction de la chapelle Saint-Nicolas pour le prieuré des moines (la date exacte n’est pas connue) en remplacement d’une chapelle en

           ruine du côté des moines.

 1136 Les moines se retirent en la chapelle St-Nicolas, suite de différents avec les religieuses

1137/1138 Arrivée de Véraise et Fredoline petites nièces de St Hugues, filles du roi d’Aragon.

            Aujourd’hui, les reliques de l’une et de l’autre sont dans une châsse exposée lors de la nuit des Églises, dans l’église St- Nicolas

1266, les moines obtinrent de Jean de Châteauvilain, baron de Semur, la concession de la haute justice au prieuré et en 1290, à Marcigny même,

          à charge d'appel au bailliage de Semur. Ces transactions furent très importantes pour le développement de la ville.

1370 La chapelle St-Nicolas fut agrandie en église par Jacques 1er abbé de Cluny et donna une relique de St Hugues, (bras)

1378 Marcigny reçu en triomphe le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, se rendant à Riom pour voir son frère, le Duc de Berry

1378 Construction des halles par le prieur Etienne Tachon (3)

Marcigny et ses vieux souvenirs (Edgard DUCROUX) édition Macon Buguet-Comptour 1946 page 40

Entre 1409 et 1419 Construction du Donjon ou château de Marcigny

Construction du Moulin des Moines sur les murs d’enceinte du Prieuré, pour défendre et nourrir la population qui s’y réfugie contre les seigneurs du Bourbonnais

1500 à 1560 Construction de maisons à colombages et tourelles le bourg médiéval monastique se développe

1541 la rue Fressinet a bien gardé son caractère médieval avec sa maison de bois  (restaurée en 1998) à palier étagés en encorbellement, écusson martelé surmonté du millésime 1541

Un peu plus loin une maison à colombages avec tourelle ou échauguette

Plus loin un immeuble datant du XVIIIème le fragment d’un écusson ovale orné d’une devise à moitié martelée au 4 coins on pouvait lire « NON SORTE SED ARTE » (Non par hasard mais par le talent

1551 Construction de la maison Drouin (actuel office du tourisme) sous l’entablement de l’une des fenêtres du premier étage on lit une inscription gravée en lettres gothiques « Fiat voluntas tua, domine, super nos, quam admodum speravimus in te :in te domine speravi non confundar in oeternum » Seigneur que ta volonté soit faite sur nous, par ce que nous avons espéré en toi. Seigneur j’ai mis mon espoir en toi et je ne serai pas confondu dans l’éternité » Au-dessous on lit la date de 1551. Dans la partie supérieure de la fenêtre on voyait gravés, les monogrammes du Christ, de la Vierge et de Saint Joseph 

1555 Construction de la maison de bois se trouvant dans la ruelle de la boucherie, avec un bel escalier à vis,  étages en encorbellement

1562 Restauration de la chapelle des Abergeries (incendiée par les Huguenots) , par les frères Grégaine pour leur servir de tombeau ; Tombée en ruine à ce jour démolie

1584 Séjour d’une journée au prieuré d’Henri III et de sa mère Catherine de Médicis

1603 Démolition des remparts entourant le bourg médiéval, d’où de nouvelles constructions, expansion des demeures

1620 Construction du couvent des récollets, Fondé par Claude Grégaine (dit le père chérubin)   Sur le mur d’une maison un écusson paraissant provenir des Récollets avec la date 1731

1620 L’église St Nicolas devient paroissiale. L’église Saint-Nizier sur le champ de foire tombant en ruine

1628 le clocher de l’église St Nicolas fut recouvert d’ardoises ainsi que celui des récollets

1630 en janvier puis en octobre, Marie de Médicis séjourne au Prieuré avec le Cardinal de Richelieu

1642 le cardinal de richelieu, grand abbé de Cluny fait étape au Prieuré

1643 la statue en bois doré offerte par Nicolas Carme est posée au-dessus du portail de l’église St Nicolas

1643/1645 Construction du couvent des Ursulines (40 sœurs) Elles s’occupaient de l’instruction des jeunes

        filles, leur renommée s’étendit dans toute la contrée

  L’aile gauche renfermait la chapelle, c’est aujourd’hui le cinéma, la nef est couverte par un grand plafond en bois lambrissé, peint à l’huile avec des voussures retombant de chaque côté sur les murs. Un faux plafond les recouvre

1696 Construction de la maison de Dieu (hôpital l)destinée à recevoir les malades pauvres., elle comporte une chapelle  (démolie et rebâtie en 1861)

1720 Construction de l’hôtel du général De Précy (actuellement la bibliothèque)

1735 Construction de la maison Cudel de Moncolon très belle construction encore intacte extérieurement. Sur sa face intérieure elle porte le millésime 1735 date de sa construction

1777 Construction de la maison de la Prieure par E Verniquet la 1ère pierre fut posée par le cardinal de la Rochefoucault, archevêque de Rouen et abbé de Cluny. Elle abrite en partie la cure et l’autre un propriétaire privé

1777 Construction de l’hôtel Jacquet de Chalonnay par E.Veniquet aujourd’hui l’hôtel de ville à l’intérieur un escalier de pierre, à pallier, muni d’une rampe en fer forgé remarquable

1784 Construction de la chapelle du calvaire ordonné par Joseph Carme pour commémorer le souvenir de

leur fils unique âgé de 26 ans mort noyé en traversant l’Arconce

1787 Construction de la maison Cartier (E . Verniquet) pour le régisseur des biens du Prieuré aujourd’hui propriété de la fabrique E.Henry (

Construction du Château Saint-Georges demeure de la famille de Vichy. Aujourd’hui restauré par un couple venu des Pays-Bas

Construction de la maison Auloy, qui a créé la 1ère fabrique en France de toile damassée. Elle fut possédée par Abel de Vichy

Construction du Clos Reverchon actuelle maison médicale

Construction de la maison Berchoux, Joseph Berchoux se retire à Marcigny. Il est très lié à la marquise Archer d'Arcy et fréquente son château où il rencontre les notables de la région, dont le général Perrin de Précy, le marquis de Vichy.... Il devient maire de Baugy, commune voisine de celle de Marcigny,

1791 Le prieuré fut démantelé, vendu et détruit à la Révolution. L’ancienne priorale, dédiée à Saint-Pierre-et-Saint-Paul, fut presque entièrement détruite. Du type d’Anzy-le-Duc,

Elle avait un narthex de deux étages, trois nefs, un transept avec clocher et un chœur avec trois absides.

Le monastère, flanquant l’église au nord, se composait d’un cloître et d’une chapelle Notre-Dame servant de lieu de sépulture. Quelques vestiges de l’église sont actuellement englobés dans les bâtiments de l’Hôtel de la Prieure du 18e siècle : un arc muré du bras sud du transept, et des traces de voûtes sur deux niveaux de l’ancien narthex.

La façade du bâtiment attenant à la Tour du Moulin regroupe plusieurs réemplois de sculptures provenant du prieuré : un tympan, une statue, une colonne et plusieurs modillons et reliefs sculptés de personnages et d’animaux.

1820/1830 L’église St-Nicolas devenant trop petite, est agrandie par deux nefs latérales.

1844 Démolition des ruines de l’église de Saint-Nizier et du cimetière qui l’entourait

1857 L'intérieur de l'église prieurale était en outre décoré de fresques dont il restait encore quelques traces

au milieu du XIXe siècle sur les parties non encore détruites de cet édifice. Le peintre J.-F. Maurice, à qui l'on doit la restauration des peintures de l'église d'Anzy-le-Duc, put alors s'en inspirer largement et puiser certains motifs à une source authentique pour cette décoration.

1860 Réparation et agrandissement de la maison de Dieu (Hôpital)

1861 Construction de la chapelle actuelle de l’hôpital

1883 Deux reliquaires en cuivre verni ont été offert par Jeanne Ravier et sa mère Joséphine Marie Ravier née Bonnefoy à l’occasion de son mariage avec Alexandre Seive notaire au Donjon. Sortis des ateliers Favier à Lyon. Le troisième plus petit a été acheté au nom de la fabrique.

Les reliques de St Hugues dans une, dans la deuxième celles de Véraise et Fredoline, dans le plus petite la Sainte éponge : ont été transférées le 24 octobre 1883.

Après Vatican 2 qui prône la simplicité, l’église Saint Nicolas s’est trouvée dépouillée de ses ornements et des reliquaires.

Superbe découverte il y a quelques années en rénovant le faux plafond de la cure de retrouver les reliquaires, qui sont exposés chaque année lors de la Nuit des Églises 

1930 Le chœur de l’église était alors surmonté d’une verrière qui laissait entrer la lumière mais était source de nombreuses gouttières. Le chanoine Corrand, archiprêtre de Marcigny entreprit de le restaurer en le recouvrant d’un toit et percer les 5 baies dans l’abside

Sur la place du prieuré entre deux maisons se trouve un ancien porche en pierre, flanqué de chaque côté de minces colonnettes avec chapiteaux et dont l’arcature est surmontée d’un socle supportant une pomme de pin, provenant du prieuré

Ouvrages consultés

Marcigny et ses vieux souvenirs (Edgard Ducroux) édition Macon Buguet-Comptour 1946

Si Marcigny nous était conté –( H Robillard) -Micolon-Sagis Charlieu 1984-

Cluny au 11ème siècle  ( M.F.Cucherat) édition Mémoire Macon 1850

Le cartulaire de Marcigny -sur-Loire essai de reconstitution d’un manuscrit disparu (Jean Richard) Dijon Bernigaud et Privat 1060

Chroniques de Marcigny ( J.B Derost)  Macon éditions Buguet-Comptour 1949

Franck Chaléat Thèse sur la question des bourgs dits castraux et monastiques,2016, université Lumière Lyon II Tome 2 étude des sites

Notice sur Marcigny et son Prieuré (J.B Derost) imprimerie Derost Marcigny 1895

Bulletin de la Société d’Études du Brionnais, imprimerie J.B Derost- notes épigraphiques François Ginet Décembre 1924

Monographie des communes du Charollais Brionnais tome 2 frère Maxime Dubois imprimerie E.Nicolon 1904 

Vie de Saint-Hugues Abbé de Cluny 1024-1109 (Albert L’Huillier) imprimerie Saint-Pierre Solesmes 1888<

Hugues de Semur Nicolas Reveyron lumières Clunisiennes 1100 anniversaire Édition Doyen 2009

Abbé Mouterde L’église du prieuré de Marcigny, Bulletin de la Diana Tome XIX, 1913

 

L’église Saint-Nicolas un des derniers vestiges du prieuré 

Datée vers 1130, probablement d’origine plus ancienne. Devenue paroissiale en 1620, l’église a été sévèrement remaniée : les bas-côtés, le portail sud de la façade et le clocher à baies géminées sont modernes. Cependant, la façade, le transept et le chœur sont encore romans, datant des années de construction. La façade présente un portail avec voussures et colonnes à chapiteaux, entouré de trois arcatures sur des pilastres cannelés. La nef en berceau de trois travées a été très remaniée. Le transept, voûté en berceau brisé sans arc- doubleau pour supporter la voûte, représente une prouesse architecturale unique dans tout le département de Saône et Loire (hormis l’église romane de Charnay -lès-Mâcon, Il possède des piliers avec colonnes engagées et chapiteaux. Le chœur se compose d’une courte travée en berceau et d’une abside aux baies refaites. Les chapiteaux du portail et du transept sont sculptés de feuillages, de têtes de monstres et d’un beau griffon. Les modillons de la nef sont également sculptés.

1930 Rénovation de la toiture changement de la verrière en plafond, pose de tous les vitraux sur les baies existantes et ouverture de 5 baies dans le chœur comportant les vitraux de St Hugues, St Nicolas, St Benoit, St Véraise et St Fredoline sur les Autels de Chaque côté du Chœur St Raingarde offrant le repas de la vierge, le miracle du feu épargnant le prieuré.

28/10/1965 Le pape Paul VI parle de Marcigny

Recevant le 28 octobre dernier, les Mères Abbesses et Prieures bénédictines d’Italie, le Pape Paul VI a terminé son allocution :

Vos récits du temps passé rapportent qu’il existait autrefois un célèbre monastère bénédictin, issu de Cluny , celui de Marcigny en France, fondé au IXè siècle

1968/70 le curé du moment fait le vide dans l’église prônant la simplicité plus de tabernacle, de table de communion, de chaire, de baptistère, de tableau etc….

1987 le clocher roman a été refait à l’identique

2013 Fondation de l’association des Amis de l’église Saint Nicolas

2017 Installation d’un nouveau tabernacle dans le chœur par les Amis de l’église et la fabrique.

2019/2020 Restauration de la statue de Saint-Nicolas ornant le porche, réalisée sur l’initiative des Amis de l’église 
Symbole de Marcigny, depuis 1643, elle trône en façade sous la voûte. Offerte par Nicolas, Carme, bourgeois de la ville, cette statue de facture naïve représente Saint-Nicolas et les trois enfants au saloir. Elle a subi l’outrage du temps. Fragilisée, très encrassée, elle présentait des fissures. Il manquait deux doigts à la main droite bénissant. Il existait également d’importants soulèvement des couches picturales
Elle a été déposée, analysée, restaurée pour retrouver si possible sa polychromie d’origine. Une réplique en résine a été placée à l’extérieur à l’emplacement d’origine
Maintenant à l’intérieur de l’église, l’original est à l’abri des intempéries. Cette initiative a pu être conduite après consultation et aide de la DRAC, en accord avec la municipalité

2020 Monsieur Branche peintre local offre à l’église un triptyque.

Création d’un site internet

Ouverture d’un compte sur Facebook

2021 Clip Vidéo explicatif des travaux

2022 et 2023 des travaux d’importance de réhabilitation de l’extérieur, de l’édifice mené par F.Didier architecte en chef des monuments historiques et décidé conjointement par la municipalité et le concours des amis de l’église Saint-Nicolas,

Rappelons que cette église se compose de 3 nefs la nef centrale munie des 4 piliers datant comme la façade XIIe siècle.
Première phase : un traitement de la façade, romane Clunisienne, partie la plus précieuse de l’église. Une conservation maximale des matériaux anciens a été sauvegardée pour préserver l’authenticité de ce témoin. Sur le tympan il a été découvert les restes d’une fresque (probablement le Christ) datant de sa construction. Conjointement la façade sud est restaurée en reproduisant un appareillage en pierre en réalisant de faux joints en creux sur la partie enduite.
Deuxième phase : le traitement en faux joint est étendu également sur les murs pignon, encadrant l’abside en l’ayant débarrassé de toutes les parties en ciment.
Troisième phase : la façade Nord, suite à la découverte d’une porte, datant de 1906, sans valeur archéologique, a été réhabilitée donnant accès aux personnes à mobilité réduite. Le traitement en appareillage et faux joint recouvrant également cette partie d’édifice.

Sur la partie latérale gauche datant du XIXe siècle, il a été laissé le choix à la municipalité de décider ou non, de la réalisation d’un trompe-l’œil présentant une porte entrouverte par l’architecte chargé du projet. La municipalité a choisi de réaliser ce trompe-l’œil.

La toiture a été vérifiée, les gouttières, les descentes d’eau, les solins ont été changés
Cette réalisation globale s’est déroulée exactement dans les temps prévus et c’est tout à l’honneur de la municipalité de Marcigny.
Cette réalisation redonne une certaine harmonie au sein d’un environnement qualitatif offert par l’urbanisme du Centre ancien et redonne à l’église Saint-Nicolas, la place qu’elle mérite dans son histoire.

2024 Fabrication d’un vitrail pour la sacristie, offert par les Amis de l’église

Achat de mobilier pour l’église

2025 Achat d’un olivier pour décorer le devant de l’église

2025/26 La municipalité et l’association des amis de l’église Saint-Nicolas étudient le projet de rénovation de l’intérieur de l’église avec la remise en valeur des parties romanes aidé du CEP et d’un architecte du Patrimoine

Une vidéo en 3D dans la lignée de celle de Cluny pour montrer ce qu’était le prieuré des Dames à Marcigny « Fille bien aimée de Cluny ».

Le Prieuré des moines

Aujourd’hui centre d’Art contemporain Franck Popper

Les bâtiments ont gardé trace de plus de 1000 ans d’histoire. Encore peu étudié ce bâti mériterait une étude approfondie. il est possible d’ores et déjà de présenter un premier point sur les découvertes mises à jour au fur et à mesure des travaux de sauvegarde et de consolidation

Texte et documents Mémoire Brionnaise n° 26 par Monsieur Georges Silva

 

TOUR DU MOULIN

Gérée depuis 1913 par l’association des Amis des Arts

1997 Dons de vitrines du Musée Déchelette (Roanne) fabrication de vitrines modernes achat de présentoirs pour les céramiques

1998/2000 réorganisation du musée

2003 par l’arrêté du 17 septembre 2003 ont lui attribue l’appellation « Musée de France » à celui de la Tour du Moulin. Reconnaissance de qualité

2006 Restauration du tableau de Saint Hugues

2011/2015 Organisation de rencontres-débats et d’expositions temporaires

 Catherine de Médicis à Lyon, Les artisans de Marcigny, Lamartine, Christophe Colomb   de la liberté, Lumière d’Orient, Les amours des Dieux, Qu’est-ce que l’esthétisme? Anatomie du violon et petite histoire de la lutherie

Tous les ans une visite guidée gratuite est organisée lors des journées du patrimoine.

La suite a été déposée par Roselyne Fricaudet   

les images

Tour du guetteur
Maison du guetteur
écussons martelés
maison Drouin
Couvent des Ursulines
plafond des Ursulines
Renommée
Cudel de Montcolom
maison attenante à la Tour7
Bibliothèque
La maison de bois
Maison à colombages
Hôtel de ville
l'escalier de l'hôtel de ville
Chapelle du calvaire
Hôtel prieure Marcigny

L'ÉGLISE SE DÉVOILE

Le porche

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